Comment les écrivains français gagnent leur vie ?

http://eco.rue89.com/2008/11/09/comment-les-ecrivains-francais-gagnent-leur-vie?

Même si je ne suis pas totalement d'accord sur certains jugements portés par cet article, je trouve qu'il donne un aperçu intéressant de l'état de l'édition en France dans ses deux extrêmes. Quelqu'un connaîtrait-il un article équivalent pour l'édition aux USA ou en Angleterre, afin de voir si les écrivains s'en sortent mieux que chez nous ?

A noter qu'il y a aussi un article sur le salaire moyen d'un assistant d'édition dans une maison qui fait suffisamment son beurre pour tourner autrement qu'avec du bénévolat (ce qui n'est pas le cas de beaucoup de très petits éditeurs comme là où je "travaille", Le petit caveau).

http://eco.rue89.com/2009/05/14/helene-assistante-d-edition-pour-1650-euros-par-mois

A quand un article sur les chiffres de l'auto-édition ou de la micro-édition (avec des tirages en deçà de 500ex) ?

A part les grands noms, je ne suis pas sûre que beaucoup d'auteurs françias vivent de leur plume !
snif, il ne me reste plus qu'à devenir célébre :twisted:
oups, mince, les éditeurs veulent pas de mon roman !!

En gros c'est beaucoup de gens qui savent écrirent pour trés peu de place.

Et quand vous etes enfin choisie il vous faut déjà plancher sur un deuxieme roman(ou autres) pour faire augmenter votre notoriété et ainsi etre sur de povoir vivre de votre art.

Et portant vue le prix d'un livre on penserai jamais que l'auteur gagne si peu (qu'il soit connu ou pas)

Merci d'avoir signalé cet article ! C'était intéressant ! :) Y compris les commentaires des lecteurs puisque les écrivains d'internet y sont évoqués.

C'est vrai qu'on peut se dire que l'auteur gagne peu sur le produit final mais il faut considérer qu'il y a aussi un ou plusieurs correcteurs/relecteurs à payer, l'imprimeur, l'illustrateur, la campagne marketing (donc l'envoie de service presse aux critiques ou le placement de pubs dans des magazines si l'éditeur en a les moyens) et enfin la maison d'édition doit aussi faire un bénéfice pour financer le prochain roman à sortir.

A moins d'avoir le cul bordé de nouilles comme JK Rowling, il vaut mieux envisager l'écriture comme un petit job d'appoint et avoir un travail à côté. D'un autre côté, je me demande dans quelle mesure certains auteurs à succès ne sont pas contraints de sacrifier leurs idées pour garder leur lectorat, ne pas le heurter. Est-ce qu'on peut encore tout écrire quand on a commencé par un roman à l'eau de rose et que les fans ne veulent plus que ça ? Comment réagiraient les lecteurs de Marc Lévy s'il faisait autre chose qu'un Harlequin déguisé ? (je précise que contrairement à d'autres je n'ai aucun mépris pour les Harlequin même si je n'en lis pas et que je regrette globalement le mépris hautain dont souffre cette catégorie ^^)

Il faut savoir qu'avant tout, ceux qui gagnent de l'argent avec les livres, ce sont :
les revendeurs et distributeurs !!!!!
Le bénéfice de l'éditeur en édition classique est sensiblement le même que le % reversé à l'auteur !

Moyennes officielles, issu du site .gouv :
http://www.culture.gouv.fr/culture/dll/prix-livre/prix-1.htm

Acteurs de la "chaîne du livre"	Hypothèse basse	Hypothèse haute
Auteur (écrivain, illustrateur, photographe, traducteur, etc.)	8%	12%
Fabrication	15%	19%
Éditeur (direction littéraire, service de presse, relations publiques, publicité, PLV, promotion...)	11%	20%
Diffuseur (représentants)	6%	10%
Distributeur (stockage, manutention, facturation)	11%	14%
Libraire	25%	38%

Faut quand même savoir que dans ses %, le libraire doit lui-même payer son loyer, ses charges, ses employés, etc...
Donc dans les faits, un livre c'est cher !
Mais chaque personne n'en prend pas "tant" (enfin, tous sauf les diffuseurs/distributeurs qui pour seulement jouer les "postiers" prennent autant que l'auteur et éditeur conjugués -__- ou les gros revendeurs type Amazon qui impose de prendre 35 à 40% sur les bouquins qu'ils vendent)

Pour la nanostructure que sont les Editions Muffins, l'éditeur et les gens qui bossent pour produire tous nos livres, ne gagnent pas un sous ! Chaque centimes créditeurs étant nécessaire pour produire le roman suivant
De fait, seuls nos auteurs et illustrateurs gagnent quelques sous...
Donc non seulement, un auteur lambda n'ayant pas la chance d'être connu, ne doit pas s'attendre à gagner plus qu'un complément de revenu. Mais les nano maison d'édition ne font pas plus fortune

Je pense quand meme que l'on peut encore tout écrire ,il suffit d'aller adresser son livre dans une autre maison d'édition ou la ligne éditorial correspond au sujet du livre(exemple pour Benjmin Berton ,il a editer son livre chez hachette prc Galimar avait peur d'une action en justice d'Alain Delon. )
Et puis si on pouvait pas tout écrire on trouverai pas autant de livre sur le P.D.R(quoi que ca lui fait de la pub en meme temps) et sur les polititiens en géneral.Il doit certainement y avoir un allegement et nuance dans l'écriture au max.
Et puis il ne faut pas oublier que le livre est la pour ce faire vendre, alors plus il est scandaleux et mieux c'est.


En fait je penssais surttout au fait que vue le prix du livre qu'il y avait une plus grandre parti du revenue qui lui etait reverssé(je comparais cela surttout au musicien....(au moment de l'âge d'or de la musique prc avec le piratage je ne crois pas qu'il arrive au tier du revenue d'un ecrivain)).

Citation :

Je pense quand meme que l'on peut encore tout écrire ,il suffit d'aller adresser son livre dans une autre maison d'édition ou la ligne éditorial correspond au sujet du livre(exemple pour Benjmin Berton ,il a editer son livre chez hachette prc Galimar avait peur d'une action en justice d'Alain Delon. )
Et puis si on pouvait pas tout écrire on trouverai pas autant de livre sur le P.D.R(quoi que ca lui fait de la pub en meme temps) et sur les polititiens en géneral.Il doit certainement y avoir un allegement et nuance dans l'écriture au max.
Et puis il ne faut pas oublier que le livre est la pour ce faire vendre, alors plus il est scandaleux et mieux c'est.

Je ne sais pas si c'est à moi que tu répondais mais je vais faire comme si.

Je suis d'accord qu'on peut tout écrire tant qu'on reste dans les limites de la loi mais je ne parlais pas de cela. Quand tu as écrit 20 romans policiers, c'est difficile d'être reconnu pour autre chose. On te colle l'étiquette d'écrivain de policiers et on s'attend à ce que tu sortes toujours du policier.

On parle de s'enfermer dans un rôle chez un acteur (le cas d'Eddy Murphy qui n'est jamais sorti du rôle du noir comique). Conan Doyle a un peu connu ça avec Sherlock Holmes de son vivant.

C'est pourquoi je disais que le succès, surtout si l'on est reconnu comme l'auteur de "tel type de romans", peut-être à double-tranchant. Certains sauront jongler entre différents genres sans perdre leur lectorat. Mais d'autres ne seront pas forcément pardonnés par un changement de style ni forcément pris au sérieux par la critique. Après, on peut se la jouer Anne Rice et envoyer paître tout le monde tout en continuant de faire ce dont on a envie. Ou on peut écrire constamment le même roman en changeant juste quelques éléments comme Mary Higgins Clark qui finalement fait un peu la technique Harlequin appliquée au policier.

De son côté, le petit auteur n'a franchement rien à perdre à opter pour la technique Rice. Mais le grand n'a peut-être pas envie, comme son éditeur, de passer du best-seller au roman confidentiel (s'il ne s'agit pas d'un truc à la mode comme le énième livre polémique sur une personnalité).