Pour info, nous avons déplacé le premier post du sujet "happy birthday", simplement pour ne pas mélanger des petits messages d'amitié a des discussions plus "sérieuses" ^_-
- Pishou a écrit:
- Alors... Quel bilan est ce que vous tirez de ces deux années d'existance ?
[…….] est ce que créer et gérer une maison d'édition est plus dur que vous l'auriez pensé?
Nous nous attendions au pire. Nous l’avons souvent eu.
Donc, non, ce ne fut pas plus dur que prévu. Car dès l’origine nous savions que ce serait harassant et difficile. On n'entre pas dans un tel projet en imaginant une nano-seconde que ce sera facile.
- Pishou a écrit:
- Je sais que vous aviez eu certains problèmes avec des correcteurs peu scrupuleux à vos débuts, est ce que maintenant vous avez trouvé des professionnels de confiance?
Très franchement, non.
Pour avoir une qualité non garantie, il faudrait payer un prix qui est à notre taille au-delà du raisonnable. Ou alors il faudrait augmenter le tarif de nos ouvrages de 50 à 100% juste pour payer les frais de ceux qui se disent professionnels. Nous avons donc fais d’autres choix et trouver un tas d’autres solutions moins coûteuses (comme le bénévolat de personne non moins compétente), qui nous osons le croire, ce sont avérées efficaces.
Malheureusement, l’œil humain ou la machine auront toujours des failles. Ce qui explique le fait que nous n’ayons pas encore atteint l’optimum souhaité depuis notre création.
Raison pour laquelle cette question reste encore aujourd'hui - comme depuis nos tous débuts- notre principal "cheval de bataille" ! Donc n'imaginez pas un instant que nous délaissons cette étape, bien au contraire. Toute notre énergie est investie à cette tâche !
- Pishou a écrit:
- Au niveau financier aussi. On sait que les maisons d'éditions en général,et surtout les petites et moyennes structures perdent de l'argent. Est ce que vous, dans ce petit créneau qu'est le boys love, vous arrivez à dégager des bénéfices ou du moins, être à l'équilibre?
Nous avons toujours été à l’équilibre sans jamais perdre d'argent, car notre démarche à toujours été celle d'une association. Celle de tout donner pour ne rien recevoir. Malgré la difficultés que cela peut être au quotidien (zéro pause, zéro vacances et travailler sans compter jour et nuit quand il le faut depuis deux ans), c'est en ces conditions que nous pouvons "vivre" sereinement.
Pour l'avenir, il n’est toujours aucunement question d’avoir le moindre salarié. Donc tous nos intervenants au cœur même de la maison d’édition (gérante comprise) restent bénévoles.
- Pishou a écrit:
- Est ce que vous avez des propositions de partenariats (financiers par exemple) avec d'autres maisons d'éditions ou des librairies.
Non.
- Pishou a écrit:
- Est ce que vous mêmes vous avez fait des démarches dans ce sens.
Non. Car là, n'est pas notre but, aujourd'hui.
- Pishou a écrit:
- Est ce que votre panel de lecteurs/lectrices s'est élargi durant ces deux ans?
Oui, la VPC nous le prouve facilement.