Nom d'auteur

Publier sous un nom d'auteur qui ne soit pas son nom civil est tout à fait possible.
Mais le contrat entre l'auteur et la maison d'Edition se fait malgré tout à votre nom civil avec en précision, le nom d’auteur que vous souhaitez prendre, le cas échéant.
Vous ne pouvez donc pas rester « anonyme » envers la maison d’édition, si là était la question.
Les réponses à appel à texte et envois spontanés sont donc à faire en votre nom propre (le nom d'auteur restant quelque peu « inutile » tant que nous ne sélectionnons pas le dit texte).
Je précise toutefois que les textes, lorsqu’ils sont lus par les membres du comité de lecture, sont alors confiés en version « anonyme » pour ne pas, hypothétiquement, les influencer.

Pour ce qui est du dépôt des textes, pouvez-vous expliciter la question ?

Concernant le dépôt d’un texte pour le rendre « sien », la maison d’Edition n’exige aucune démarche ou preuve particulière.
Sur son contrat, l'auteur nous garantit en revanche qu'il est seul à détenir les droits d'édition sur l'œuvre qu'il a créé (Précisant éventuellement, le cas échéant, les parties de l'œuvre désignées comme telles qui proviennent d'un tiers et pour lesquelles l'auteur, avec le soutien de l'éditeur, se doit d'obtenir les droits correspondants.)

Dans le cas d’un conflit de propriété entre deux auteurs, c’est la justice qui trancherait si l’un ou l’autre venait à porter plainte. Et c’est pour cet hypothétique jugement qu’il peut être jugé important de protéger son texte d’une manière ou d’une autre, afin de pouvoir présenter des preuves de sa propriété intellectuelle.
Mais sur ce point, c’est à chaque auteur d’en juger l’utilité, le prix qu’il souhaite mettre dans ce genre de démarches etc…

Pour identifier un texte, la simple lecture et envoi du dit texte à des proches ne suffisent pas. Car la proximité à votre égard de ce type de personne, tendrait, le cas échéant, à faire douter de leur « parole ».

C’est pour cette raison qu’une personne voulant s’assurer d’être au mieux protéger peut passer par un notaire (aux frais effectivement parfois élevé) ou déposer ses textes à des organismes privés indépendants comme la SNAC (http://www.snac.fr/accueilsnac.htm) pour la France.
Il existe ainsi plusieurs types d’organismes de ce type qui contre un règlement plus ou moins raisonnable conservent vos textes quelques années (généralement 5 ans non renouvelables). Ils proposent quand vous en avez besoin, de rendre à la justice votre enveloppe scellée, comme preuve de votre propriété intellectuelle du texte pour une date donnée (celle de votre dépôt).

Certains auteurs ont aussi l’idée de s’auto envoyer en recommandé leur propre texte par la poste, dans une lettre cachetée par le dit recommandé. Ne pas ouvrir la lettre à sa réception, permet d’en faire une preuve de dépôt. Mais si cette lettre ainsi cachetée peut être une « preuve » supplémentaire à votre bonne foi, elle n’en détient pas moins aucune valeur « légale ».

Plus valable dans le sens où ce n'est pas une preuve. Toutefois, c'est toujours un gage de ta bonne foi qui peut influencer le juge en cas de litige.
Un plus en quelque sorte.

Question !

Les licences de type "Créative Commons" sont-elles compatibles avec l'édition à compte d'éditeur ? (C'est un "moyens" de déposer son texte aussi. Gratuit, celui-là !).