Iroko Yakuro.
Auteur de « Une rentrée en fleurs », une nouvelle du recueil « La Rentrée ».
* Comment êtes-vous venu au yaoi ? Quelle est votre vision de ce genre si particulier ?
J’ai découvert le yaoi en lisant des fanfictions Gundam Wing. Après y avoir pris goût avec ce fandom, je suis partie explorer les merveilles du genre. J’adore les histoires d’amour et les garçons, alors les deux ensembles… Ca change des histoires d’amour hétérosexuelles, il y a d’autres thèmes à aborder, d’autres obstacles à surmonter. Et contrairement au hentaï, cela met plus en avant les sentiments des personnages. En général, même s’il ne s’agit pas d’amour, le plaisir et les autres sentiments sont plus souvent décris et ressortent très bien des dessins pour les mangas.
* Quelles sont vos influences artistiques, vos sources d’inspiration ?
Les évènements de mon quotidien me servent régulièrement, mais il y a des idées où je me demande toujours d’où elles ont pu sortir.
* Quels sont vos supports préférés pour vos créations (roman, nouvelle, scénario) ?
Les fanfictions que j’écris sont plutôt du genre Nouvelle, sinon j’écris pas mal de poèmes. J’ai commencé un roman, mais ce n’est pas facile.
* Avez-vous fait des études de lettres ?
Pas du tout. Bac S et Informatique.
* Depuis quand écrivez-vous ? Comment travaillez-vous ?
J’écris des poèmes depuis toute petite. J’en ai certains datés de quand j’avais 7 ans. J’ai quelques débuts d’histoires inachevés, sinon j’ai commencé à écrire des fanfictions, il y a trois ans. J’écris un peu partout, chez moi, dans le métro, en cours (mais en suivant hein !)
* Que vous procure le fait d’écrire ?
C’est un peu comme quand je lis. Je veux savoir la suite. Même si c’est moi qui décide de tout, des fois je m’étonne.
* Comment est né l’histoire publiée par les Editions Muffins, ses personnages…
J’ai soudainement eut l’idée du cimetière et du gars qui vient porter des fleurs tous les jours depuis la rentrée. Ensuite, j’ai réfléchi sur les personnages et leurs histoires.
* Pourquoi ce titre ?
L’un des thèmes principaux de mon histoire est le bouquet de fleurs quotidien, alors ça m’est venu naturellement.
* Avez-vous rencontré des difficultés dans vos démarches auprès des éditeurs ?
C’est la première fois que j’ose envoyer un texte. Mais je pense m’y remettre un jour ou l’autre pour d’autres œuvres.
* Avez-vous déjà travaillé avec d’autres maisons d’édition ? Quels ont alors été vos précédents projets professionnels ?
Non.
* Qu’est-ce qui vous a conduit à travailler avec les Editions Muffins ? Quelle est votre vision sur la maison d’édition ?
Je consulte régulièrement le site Internet « Les Archives de mimi yuy ». Donc j’y ai appris la création des Editions Muffins. Quand j’ai vu l’appel à texte, j’ai tout de suite eut une idée alors je me suis lancée. Je trouve ça cool que des fans de yaoi montent une maison d’édition pour alimenter les autres fans et donner leurs chances à des auteurs. Merci !
* Avez-vous d’autres ouvrages en cours, sous le clavier ou le crayon ? Avez-vous un scoop à nous confier sur votre prochain roman ?
J’ai pas mal de fanfictions en cours que je publie sur internet. J’avais commencé un roman il y a trois ans, mais j’ai arrêté pour me faire la main sur les fanfictions. Je pense essayer de le reprendre bientôt.
* Que peut-on vous souhaiter pour l’avenir ?
Que j’arrive à finir mon roman, et que j’en écrive d’autres qui soient appréciés. Au moins par moi, sinon ce serait triste.
* Pourquoi avoir pris un pseudo ? Et pourquoi celui-ci ?
L’anonymat a plusieurs avantages. Les œuvres sont jugées pour ce qu’elles sont, et non par rapport à leur auteur. Au cas où il aurait du succès l’auteur peut se balader dans la rue sans être abordé tout le temps par des fans, et ma mère ne risque pas de se récrier devant l’incandescence de mon imagination. Iroko Yakuro vient d’un mélange de mots japonais dont la signification me plaisait. Mais je ne sais plus lesquels c’était. « Poisson rouge power ! »