Galadriel NOISIER
Auteur de « Juste pour Grandir ».
* Comment êtes-vous venu au yaoi ? Quelle est votre vision de ce genre si particulier ?
En fait, j’ai découvert le Yaoï assez tard (en 2007) avec les manga et plus particulièrement l’excellent « Le jeu du chat et de la souris » de Setona Mizushiro. Pendant longtemps, je n’ai pas su que ce genre existait également en roman et c’est en tombant sur le site des éditions muffins que j’ai compris que j’écrivais depuis plus de dix ans des romans Boy’s Love.
* Quelles sont vos influences artistiques, vos sources d’inspiration ?
J’ai toujours beaucoup lu. Quand j’étais enfant, c’était surtout des classiques enfantins, comme la Comtesse de Ségur (C’est peut-être de là que j’ai gardé ce goût immodéré pour les calèches et les grands manoirs équipée de majordome ! lol). Adolescente, je me suis prise de passion pour l’héroïc fantasy, puis plus tard le policier.
Mes sources d’inspiration ? Je dirai la vie en elle-même. Une image, une odeur, une émotion, n’importe quoi peut déclencher mon imagination.
* Quels sont vos supports préférés pour vos créations (roman, nouvelle, scénario) ?
Sans conteste le roman. J’écris aussi pas mal de poèmes et quelques nouvelles, mais ce ne sont pas les mêmes émotions et je ne les écris pas pour les mêmes raisons. J’ai aussi voulu m’essayer à l’écriture théâtrale une fois, mais ça n’a pas donné grand-chose.
* Avez-vous fait des études de lettres ?
Non. J’ai passé un bac scientifique et j’ai fait des études supérieures de langue puis de sciences humaines.
* Depuis quand écrivez-vous ? Comment travaillez-vous ?
J’ai l’impression d’écrire depuis toujours. Enfant, j’écrivais beaucoup de poème, de comptine et des petites histoires que je ne parvenais jamais à finir. Et j’ai enfin terminé mon premier roman à l’âge de 17 ans.
En fait, je n’ai pas une seule façon de travailler. Certains romans ou nouvelles sont sortis presque d’un seul jet. D’autres sont en cours depuis des années. Au niveau matériel, j’ai béni (comme beaucoup, j’imagine) l’arrivée du traitement de texte. Mais il m’arrive encore d’attraper un stylo et une feuille de papier et de griffonner un passage qui m’est venu en tête dans le bus ou au restau.
* Que vous procure le fait d’écrire ?
Ça va peut-être paraître idiot, mais quand j’écris, je me sens vivante. C’est une émotion incroyable et intense qu’on retrouve rarement ailleurs. Souvent, j’essaie aussi d’imaginer les émotions que ce que j’écris pourra procurer à ceux qui le liront peut-être un jour.
* Comment est né l’histoire publiée par les Editions Muffins, ses personnages…
L’histoire de Juste pour Grandir est née essentiellement autour de son personnage principal, Émis. Dans tout ce que j’avais écrit jusqu’alors, le personnage principal était toujours victime des évènements. Avec Émis j’ai voulu créer un personnage qui était lui-même responsable de son malheur.
* Pourquoi ce titre ?
Pendant ces premières années, ce roman n’a pas eu de titre. Je n’arrivais pas à en trouver un qui me convenait. Et puis un jour, après l’avoir fait lire pour la première fois à des amis, le titre Juste pour Grandir s’est imposé à moi. A partir de ce moment-là, je n’en voulais plus d’autre.
* Avez-vous rencontré des difficultés dans vos démarches auprès des éditeurs ?
Avant les Editions Muffins, je l’avais envoyé à six autres maisons d’éditions. J’ai eu pas mal de refus. (Les autres étaient des maisons d’éditions qui demandaient une participation à l’auteur) Je crois que le plus frustrant est de ne pas savoir pour quelles raisons votre ouvrage est refusé. La plupart des maisons d’éditions vous envoient des lettres type sans aucune piste, aucun axe d’amélioration.
* Avez-vous déjà travaillé avec d’autres maisons d’édition ? Quels ont alors été vos précédents projets professionnels ?
Non.
* Qu’est-ce qui vous a conduit à travailler avec les Editions Muffins ? Quelle est votre vision sur la maison d’édition ?
J’ai découvert les Editions Muffins tout à fait par hasard en surfant sur internet et c’est ce jour-là que j’ai compris que les romans que j’écrivais entraient dans le genre Boy’s Love. Je leur ai donc logiquement envoyé mon manuscrit et quelques mois plus tard, j’ai reçu une réponse qui m’a fait chaud au cœur tant elle était personnalisée. Un an plus tard, l’aventure commençait.
* Avez-vous d’autres ouvrages en cours, sous le clavier ou le crayon ? Avez-vous un scoop à nous confier sur votre prochain roman ?
J’ai toujours deux ou trois ouvrage en cours sous le clavier. Certains ne verront jamais le jour, d’autres oui. Pour mon prochain roman, je ne sais pas encore. J’en ai plusieurs qui sont déjà écrit et qui attendent d’être remaniés, donc, je ne sais pas lequel ce sera.
* Que peut-on vous souhaiter pour l’avenir ?
Que beaucoup de lecteurs prennent plaisir à me lire. Ce sera ma plus belle récompense.
* Tenez-vous un blog/site perso ?
Non.